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La santé du Maine Coon

Bien nourri, régulièrement vermifugé et vacciné, votre Maine Coon a de fortes chances de vivre longtemps 15 ans en moyenne. Encore faut-il choisir un chaton dans un élevage sain et issu de parents qui ne sont pas porteurs des principales maladies génétiques présentes dans la race.

 

Conseil aux futurs acheteurs :

Acheter votre chaton dans un élevage effectuant les tests de dépistage génétiques et échographiques des reproducteurs. Cela ne vous évitera pas tous les problèmes mais en écartera de nombreux quand même ! 

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TESTS EFFECTUES A LA CHATTERIE DU MANGO :   HCM PKDEF SMA par ADN et PKD HCM par échographie  

 

​​Cardiomyopathie hypertrophique féline (HCM)

C'est une race plus prédisposée que les autres à la Cardiomypathie Hypertrophique Féline (HCM)

Chez le maine coon, cette maladie se transmet dans la plupart des cas sur un mode autosomique dominant au travers d'une mutation du gène  MYBPC de forme HMC1, qui est propre à la race et qui a fait l'objet d'un test ADN spécifique. 

La mobilisation des éleveurs de maine coon contre cette maladie et leur collaboration avec les laboratoires en cardiologie aura permis la mise en œuvre de ce test ADN dont l'objectif à court terme est d'éradiquer cette forme de cardiomyopathie propre au maine coon et qui représente 70 % des cas connus dans la race. 

ll faut toutefois souligner que ce test ADN n'a pas valeur suffisante pour affirmer qu'un maine coon soit exempt de cardiomyopathie et ne reste qu'un outil pour l'éleveur : le suivi échographie avec Doppler couleur  demeure absolument indispensable dans le suivi des reproducteurs

 

La PKD

Bien que beaucoup moins présente que chez le persan, la polykistose rénale (PKD) se transmet par gène autosomique dominant chez le maine coon.

Le test de dépistage se fait par échographie (une seule échographie est suffisante, contrairement au HCM qui se dépiste tous les 1 à 2 ans), en même temps que le dépistage du HCM.

Il existe également un test ADN spécifique à la race, qui détecte les mutations du gène PKD1, responsable de la maladie. Celui-ci n'étant valable cependant que sur les lignées où le Persan est présent.

Chez le maine coon on soupçonne également une forme de la polykystose rénale causée par une mutation du gène PKD2 mais les recherches ne permettent pas encore de l'affirmer complètement

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PKDef - Déficience en Pyruvate Kinase

Anémie hémolytique

Absence de l’enzyme pyruvate kinase entrainant une destruction précoce des globules rouges et menant à une anémie plus ou moins grave selon les individus

Symptômes: Léthargie, diarrhée, muqueuses pales, perte d’appétit, perte de poids, jaunisse et trouble du comportement alimentaire

Age d'apparition: Variable. Quelques rares cas déclarent une forme sévère précocement. L'anémie peut être modérée et détectable par intermittence. Dans les cas les plus légers, elle peut n’être détectée qu’à un âge avancé.

Fréquence: 12% de porteurs dans la population étudiée (USA et Royaume-Uni)

Gène impliqué: PKLR

 

La SMA

La race peut également être atteinte d'atrophie musculaire spinéale (SMA). Cette maladie restant extrêmement rare chez le maine coon cause la dégénérescence des neurones commandant les muscles. Elle se transmet génétiquement sur un mode autosomique récessif. 

Là aussi, il existe un test de dépistage ADN afin de détecter les mutations du gène LIX1, responsable de la maladie

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